Les candidats ont 13 pages de sujets à traiter en trois heures, répartis en trois disciplines : Anglais, Connaissance générale (culture générale et français), Connaissance scientifique (Maths, Physique et Logique). Un sacré casse-tête guinéen. Les sujets sont venus de la Côte d’ivoire et seront corrigés là-bas également. Les candidats ont été triés, « il faut avoir mention Bien pour les bacheliers. On poursuit l’excellence. C’est valable pour ceux qui sont sortis des écoles d’ingénieurs ».

Au lieu de passer par la phase normale, la Guinée a bénéficié d’une dérogation. La raison est que notre bled est à sa première participation. Sinon, « il y a une phase où les étudiants entrent leurs notes dans leur plateforme et sont classés en fonction de la moyenne. Ensuite, ils seront appelés à compétir ensemble pour faire le tri » explique le Dr Balé Sié, secrétaire gênant de l’Institut polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro. La Guinée a été exemptée de la première phase. Le nombre de places reste à définir. Mais, « on pourrait faire un recrutement qui avoisinerait les 650. C’est dans ces 650 qu’il y aura le quota pour la Guinée », prévient le Sié. Les Comores ne participent pas cette fois, ce qui pourrait encore libérer de place.

La formation prendra deux ans avant le concours d’entrée dans les écoles d’ingénieurs. Espérons que cette initiative n’encourage pas plus la fuite des cerveaux du pays.