Le 17 novembre, un corps sans vie a été découvert, au lever du jour, sur les rails à Lancéboungni, quartier Coléah. Le cadavre reposait par terre, avec les pieds et un bras amputés. Certains fragments du corps jonchaient le sol. Les autorités locales ont débarqué sur les lieux pour faire un constat et éventuellement prendre des mesures. Mouloukou Souleymane Camara, chef du secteur Lancéboungni, explique : « Après la prière de l’aube, le jeune Souleymane est venu m’informer avoir vu quelque chose de noir sur les rails. C’est ainsi que je me suis rendu sur les lieux. J’ai ensuite informé la gendarmerie à des fins d’enquêtes.» Selon ce responsable, une équipe de garde inspecte régulièrement les rails avant le passage du terrain. Ce qui suppose que le corps aurait été transporté là pour brouiller les pistes et imputer la mort à la locomotive.

Une équipe de médecins légistes, trouvée sur les lieux, entendaient faire une autopsie pour déterminer la cause du drame. La victime non identifiée a été déposée à la morgue de l’hôpital Donka.