Pendant ladite journée d’échanges et de réflexions, cinq thèmes ont été débattus : le leadership, l’éducation, le renouveau de l’Etat, le dividende démographique et l’agriculture. Avec l’intervention d’experts dans chaque domaine suivi de débats à savoir Kémoko Touré, ancien dirlo de la Compagnie de Bauxite de Guinée, Pr. Maurice Zogbélémou Togba, ancien ministre de la Justice, Dr. Ousmane Kaba-ko, ancien ministre de l’Economie et des finances, Dr. Makalé Traoré, prési de la COFFIG (Coalition des femmes et filles de Guinée), Bouba Barry, ancien ministre de la pêche en eau trouble. Et on en oublie.

Le Sid de l’Ufr a salué l’initiative : « Aujourd’hui, nous sommes dans des débats républicains, c’est-à-dire des débats qui ne vont pas dans le seul sens de l’UFR, ce sont des sujets qui nous interpellent tous ». Selon lui, le peuple a besoin de telles initiatives : « Une fois que ces débats seront clôturés, chaque parti politique, de l’opposition ou de la mouvance, ou encore du centre, devra se servir de ces résultats pour les intégrer dans son programme ». Il argue : « Nous considérons comme primordiale, la bonne gouvernance sans laquelle les meilleures politiques de développement sont vouées à l’échec. Il faut revoir à la fois l’architecture et les missions de l’administration publique guinéenne en vue de l’émergence d’un Etat autour d’un nouveau contrat social qui encourage la démocratie participative, la responsabilité partagée des acteurs de développement, l’éducation, la santé pour tous et la sécurité sociale ». Le prési de l’UFR a rappelé la nécessité d’accorder une allocation budgétaire annuelle conséquente au secteur de l’éducation qui est et demeure pour lui, « la clé du berceau de tout développement économique et social ». Plus de 70% de la population guinéenne est formée de jeunes de moins de 35 ans. C’est pourquoi, il estime que des dispositions appropriées doivent être prises afin que le pays en tire profit. Pour parler du dividende démographique quoi !

L’agriculture est pour le leader de l’UFR un secteur très important et porteur de croissance à laquelle il accorde une attention particulière. Pour lui, ce secteur permet de lutter efficacement contre la pauvreté grâce aux milliers d’emplois qu’il  génèrerait, notamment en faveur des jeunes et de multiples opportunités qu’il offre aux populations, y compris les couches vulnérables, en améliorant leur cadre de vie et leurs revenus. L’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des infrastructures sociales de base interpelle aussi la boss de l’Ufr qui estime que « Notre devoir de citoyens, au-delà de notre qualité d’acteurs proactifs de la vie politique, nous interpelle. Je voudrais adresser un message, aux acteurs politiques et ceux de la société civile tout en leur demandant de rester fidèles, les uns à nos convictions politiques et les autres aux idéaux de la société civile, travaillons en synergie pour sortir notre  pays de l’ornière ». Woïka !

Un meeting est prévu le 4 novembre, sur l’Esplanade du Palais du peuple de Cona-cris.