A Cosa, ceux qui n’ont pas de profs ont voulu perturber les autres. Jalousie quand tu nous tiens ! Les policiers se sont interposés. Entre 11 heures et 14 heures, à Cosa rond-point, élèves et policiers ont joué à l’intifada. Les élèves avaient l’avantage du nombre et étaient à deux doigts de l’emporter quand les flics ont égalisé par gaz lacrymogène. Score final : nul et vierge. Mais le choc des titans a paralysé la circulation et obligé les commerces à fermer. Même situation, le matin, à Bonfi et Matam.

Pour rappel, en février dernier la ville entière avait été paralysée par une grève du même syndicat avec un bilan de six morts, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels. A la différence que cette fois, c’est une partie dissidente du SLECG qui a déclenché le débrayage, partiellement suivi pour le moment.
Aux dernières nouvelles, les élèves sont dispersés, la circulation rétablie.