Seulement 24 heures après son exclusion du SLECG, le secrétaire gênant adjoint du SLECG a réagi. D’abord il dit n’avoir pas reçu de notification, il l’a appris à travers les journaleux. Encore qu’il venait de quitter l’USTG, « j’étais là avec le secrétaire général, Luis M’Bemba Soumah et quelques membres, personne me m’a dit quelque chose. Pour moi, c’est nul et de nul effet. Ils ont été élus, moi aussi. Nous avons été élus de la même manière au bureau du SLECG et de l’USTG. Moi je suis avec la base. Le syndicat c’est la représentativité. En vertu de quelle légitimité ils peuvent m’exclure ?».

Pour lui, le problème était réglé, chacun était revenu à des meilleurs sentiments. Même qu’ils ont organisé des réunions pour enterrer la hache de guerre. « On a fait des déclarations communes, la revendication pour laquelle nous sommes allés en grève, Savané l’a signé ». Aboubacar Soumah pense que Sy Sabané et Luis M’Bemba Soumah trouve un moyen de justifier l’utilisation de 100 millions de francs glissants qu’ils « ont reçu du pouvoir pour me déstabiliser à l’intérieur du pays. Comme ils ont échoué et il faut justifier l’utilisation de l’argent, ils ont pris cet acte m’excluant ».

Le congrès du SLECG s’annonce, et Aboubacar Soumah a envoyé ses émissaires préparer les bureaux à l’intérieur. Il annonce que le congrès se tiendra dès leur retour, mais qu’aucune date n’a encore été fixée.