Le Réseau CoJeLPaiD, (convergence des jeunes leaders pour la paix et la démocratie), un machin de la société civile guinéenne où trône Abdoul Sacko, a adressé des lettres dites d’alerte et de solidarité aux partenaires et corps diplomatiques en Guinée pour demander solidarité au peuple de Guinée. L’organisation a écrit au coordinateur résident du système des Nations Unies, à l’ambassadeur de France, à celui de l’Union Européenne, au représentant de la CEDEAO et au chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis. Cette aide se traduirait par l’établissement d’une liste noire où sera répertorié tous les pyromanes et leurs familles. Et en cas de pépins dans le bled, qu’il leur soit refusé le visa pour sortir du pays. Tout le monde sera là, riche, pauvre, politiciens, administrateurs etc.

Il s’agira d’enregistrer sur une liste de tout guinéen ainsi que sa famille directe, qui se serait rendu coupable de : discours ou toute forme de propos contraire à nos textes de lois appelant à la haine et à la division entre les guinéens ; passivité et ou inaction dans la vie publique qui conduit à une situation d’instabilité ou de crime dans le pays ».

Cette liste noire n’épargnera ni les cadres de l’administration, ni les acteurs politiques (mouvance et opposition), ni les acteurs sociaux (organisation de la société civile, syndicats, médias) encore moins les citoyens). Ainsi, tous, nous resterons dans ce pays qu’il pleuve ou qu’il neige, dit-on.

Le Réseau CoJeLPaiD félicite les institutions diplomatiques (Ambassades, système des Nations-Unies et organismes internationales) et demande de poursuivre la solidarité au peuple de Guinée.