Les cours ont repris ce lundi. Conformément au mot d’ordre du secrétaire général du SLECG, qui a demandé à ses syndiqués de reprendre les cours, déjà depuis vendredi, sur toute l’étendue du trottoir. Ankoy Maomy, professeur d’histoire au collège Sonfonia rails, premier responsable du SLECG à Ratoma sillonne les établissements pour s’assurer de la reprise des cours par les gens-saignants. « Ce matin, il y a une forte mobilisation dans les établissements que j’ai sillonnés, surtout dans les écoles primaires. Les élèves et les enseignants sont en classe. La reprise est à presque 100% ». Sieur Maomy a demandé aux responsables des établissements qu’il a visités de fournir la liste des enseignants réellement inscrits. « Nous allons recenser tous les enseignants, pour éliminer les fictifs, cela fait partie de notre accord avec le gouvernement ».

Alsény Fofana, directeur de l’école primaire Sonfonia II, abonde dans le même sens : « La reprise est effective au niveau de notre école. L’ensemble des enseignants programmés ce matin 17 sur 17, sont tous présents. Au niveau des contractuels, 15 sur 16 sont présents. Un seul absent. Au niveau des élèves, sur les 1 435, 1335 sont présents. Nous acceptons ce que le gouvernement nous a proposé, signé par notre syndicat. Donc nous avons repris ».

Au collège Sonfonia Rails, le principal Mamadou Sylla dit que dans son établissement, il ne s’agit pas d’une reprise, mais de continuité. Lui sa préoccupation est d’évaluer ses élèves et gérer le flux de contractuels. Jusqu’au 10 décembre, dit-il, plus de 100 contractuels ont été enregistrés dans son établissement. Ils seront tous évalués avant d’être engagés conformément à l’accord signé.

Issagha Diallo, professeur de français au collège Sonfonia rails : « Tous les titulaires ont repris ce matin. Mais la direction a déjà programmé la composition. Selon elle, c’est le département qui a ordonné de commencer les évaluations dans toutes les écoles aujourd’hui. La direction nous a demandé de l’aider à surveiller les enfants, les sujets sont déjà déposés par les contractuels, et validés par la direction. Donc nous allons surveiller ».

Pour l’instant, les titulaires attendent la fin des évaluations pour discuter avec la direction de la suite des programmes, dit Issagha. S’il faut continuer là où les contractuels ont arrêté ou bien reprendre tout.