Dans un communiqué conjoint publié ce vendredi, les ambassades des Etats-Unis, de France et de la Délégation de l’Union européenne en Guinée ont appelé, à l’occasion des 10 ans des massacres du 28 septembre 2009, à la tenue du procès. « Nous soulignons l’importance de la tenue d’un procès sans plus tarder, afin que les auteurs présumés de ces crimes puissent répondre dans les plus brefs délais de leurs actes devant la justice. Nous réitérons notre engagement à coopérer étroitement avec les autorités et la justice guinéennes en vue de garantir l’organisation d’un procès transparent et équitable », indique le communiqué.

Nous soulignons l’importance de la tenue d’un procès sans plus tarder, afin que les auteurs présumés de ces crimes puissent répondre dans les plus brefs délais de leurs actes devant la justice, précise le document. « Nous réitérons notre engagement à coopérer étroitement avec les autorités et la justice guinéennes en vue de garantir l’organisation d’un procès transparent et équitable leurs condoléances les plus sincères aux victimes du massacre du stade du 28 septembre 2009 ainsi qu’à leurs familles ».

Faut-il rappeler que les Etats-Unis, la France et l’Union européenne sont des parties prenantes dans cette affaire. La France par exemple, finance la formation des magistrats chargés de juger l’affaire, et les autres ont promis du cash. Le 26 septembre 2009, le ministre de la Justice par intérim, Mamadou Lamine Fofana a réitéré la volonté du gouvernement à tenir le procès, mais il a évoqué quelques contraintes qui retardent l’échéance, notamment la salle d’audience qui doit abriter le procès. La salle du Cinéma Liberté étant écartée.

Oumar Tély Diallo