Alors que les consultations entamées par le PM étaient censées se terminer le 25 septembre, le Cas-Sorry a finalement décidé de les prolonger jusqu’au 30 du mois. Histoire de donner la chance à quelques acteurs politiques et sociaux qui n’étaient pas auparavant conviés de se faire consulter à leur tour. Après la mouvance pestilentielle et ses partis alliés, des frondeurs du Front anti 3e mandat. Zagamort (ou vif) Sylla, qui accusait souvent le Grimpeur de violation de la loi, désormais membre du clan pestilentiel, a jugé nécessaire de revenir dire au PM combien de fois il a envie de voir l’actuelle Constitution disparaitre : « Nous sommes gênés d’être gérés depuis neuf ans par une Constitution qui n’a aucune forme de légitimité, qui n’est pas l’émanation du peuple de Guinée. Elle n’a été en aucun cas soumise à l’onction populaire.  votée par voie référendaire, qui soit l’expression de la volonté du peuple de Guinée. La nécessité de changer de Constitution nous semble si évidente que nous ne comprenons pas ces contradictions qui s’observent aujourd’hui dans la cité. Par ailleurs, à l’usage, nous avons fait le constat que cette Constitution présente des sérieuses lacunes, de sérieuses contradictions, de grandes omissions qu’il faut donc remettre à jour. »

Aboubacar Sous-mat, dépité uninominal de Dixinn, ex opposant est lui aussi pour le changement constitutionnel. Il suggère cependant qu’on fasse passer le referendum, s’il y en a un avant les légis-tardives : « Si l’actuelle Constitution était légale, elle n’était pas légitime et est remplie d’incohérences. Nous sommes et nous continuerons à nous battre pour qu’il y ait une nouvelle Constitution qui tiendra compte des préoccupations majeures en Guinée, en tenant compte, naturellement de nos coutumes, mœurs, etc. Si dans ces consultations la majorité se dégage en faveur d’une nouvelle Constitution, alors nous souhaiterons qu’on tienne d’abord le référendum et l’adoption d’une nouvelle Constitution avant la tenue des élections législatives pour que l’Assemblée nationale soit conforme à la nouvelle Constitution. La seconde, nous aimerions faire partie de l’équipe qui va rédiger la Constitution pour qu’elle tienne compte de nos préoccupations. »

Yacine Diallo