Encore, une faute grave dans le casting du nouveau sélectionneur à la tête du Fini national! Au lendemain de la déculottée de notre national  à la CAN sénior 2019, au pays des pharaons, tout le monde avait fustigé la façon dont cette équipe avait été managée par la Féguifoot, mais aussi par le staff technique conduit par le belge, Paul Put. Les réactions des autorités sportives, dont notamment la Fédération guinéenne de football étaient très attendues, pour situer les responsabilités dans ce que bien des gens avaient qualifié de honte nationale.

En effet, un jour après l’élimination du tricolore national, devant le vice-président suspendu, Amadéus Diaby et les journaleux, à l’hôtel, au Caire,  de grosses révélations vont être faites par le prési, Antonio Souaré. Parmi ces révélations, un passage, un seul et unique passage aura retenu l’attention des observateurs, c’est lorsque le président Souaré a dénoncé et reconnu pour la première fois qu’il y a un système de racket et de corruption dans l’équipe guinéenne. Un système, souligne-t-il, qui était orchestré par les hauts responsables de cette formation. Poursuivant, le président de la FGF, a affirmé que c’est ce système qui aurait été à la base de notre échec à la CAN. Les  enquêtes vont être ouvertes par la commission d’éthique de l’institution, le staff technique va être dissout, le sélectionneur radié, le premier vice-président Amadou Diaby suspendu pour 7 ans dont 5 fermes. Tout le monde connaît la suite, parce qu’après plus d’une année, le dossier n’est pas encore clos. Il se trouve au TAS. Cependant, parallèlement  à cette situation, un semblant d’appel d’offre à candidatures  va être lancé par la Féguifoot, pour le recrutement d’un nouvel entraîneur, comme ce fut d’ailleurs le cas du précédent technicien. Ainsi donc, sans surprise, dans le pur copinage et dans l’affairisme, le français   Didier SIX devant de grands sélectionneurs, va être choisi. Au grand dam des connaisseurs de la chose footballistique. Même s’il est trop tôt de le dire, ce qui est sûr  et certain, c’est que Six ne répondrait  pas au profil d’entraîneur souhaité pour le Fini. En tout cas, ceux qui l’ont connu, disent déjà qu’il sera pire que Paul Put.  Il serait très prompt à clacher les dirigeants sportifs  (Ministère et Fédération) dans la presse dès la moindre erreur, sans compter ses fréquentes menaces de démission pour ameuter les supporters.  Pour son cas, la Commission technique qui l’avait recruté aurait pu mener des enquêtes auprès de la Fédération togolaise de football et celle de Maurice.  C’est vrai que le Togo avait été qualifié pour la CAN Afrique du Sud 2013 où il a été éliminé en 1/4 de finales, mais Didier Six  aurait  été remercié avec fracas à cause de ses dissensions avec les joueurs cadres de l’équipe dont les célébrissimes Adébayor et Agassa. On lui reproche aussi son manque de leadership.  Il est allé par la suite traîner sa bosse à Maurice pour les Jeux de l’Océan Indien où il n’a rien apporté.  Pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler que le Comite de Normalisation du Football Guinéen d’alors avait rejeté sa candidature pour CV inconsistant, puisqu’il n’a rien prouvé sur le continent africain.  Aujourd’hui, ce qui est regrettable, c’est que la fausse  Commission technique mixte qui n’a aucune expertise dans le domaine du recrutement  et qui  manque de professionnalisme a assigné au technicien français des objectifs largement en sa faveur et que tout petit entraîneur pourrait atteindre avec le Fini. 

Son contrat n’aurait pas excédé 2 ans, c’est-à-dire, juste à la veille de la Coupe du Monde au Qatar en 2022. Ceci a l’avantage de reconduire le contrat si nous sommes qualifiés ou le dénoncer en cas d’échec, sans  préjudice à cause de sa durée;   L’objectif assigné à n’importe quel Sélectionneur du Fini National aujourd’hui ne devrait plus être la qualification à la CAN, mais  l’assistance technique aux autres catégories des sélections nationales:

1- Qualifier la Guinée aux 1/2 finales de la CAN Cameroun 2021 et à la Coupe du Monde de la FIFA;

2- Mettre tout en œuvre pour que la Guinée ne sorte pas du Top 10 du classement FIFA des meilleures équipes africaines. L’intérêt du classement réside dans la possibilité d’être tête de série lors des tirages au sort avec l’avantage d’éviter d’être dans le même groupe que les 9 autres meilleures équipes africaines.  Au-delà  de tout ce qu’on a énuméré, force est de constater qu’il y a déjà des doutes sur la capacité de Didier Six à mener à bon port notre onze national. Il y a aussi des problèmes internes entre membres du staff technique. On nous apprend le nouvel entraîneur a choisi ses collaborateurs au détriment d’autres. En clair, il faut dire que Six et un de ses assistants locaux, en l’occurrence Mandjou Diallo, ne conjuguent pas le même verbe.  Ce dernier  estimerait qu’il n’est pas associé aux décisions prises au sein de l’équipe.

Tout cela, nous fait dire que si on ne rectifie pas l’amateurisme dans le choix du Sélectionneur,  nous allons rester dans une perpétuelle situation  d’échec. 

BANF