Comme le Sid de l’UFR le 14 octobre passé, Ibrahima l’Abeille Sylla,, prési de la NGR,  arrivé 3e à la récente sélection présidentielle, a, lui aussi, été empêché de sortir du bled. Le leader de la Nouvelle génération pour la république s’est vu retiré son passeport ricain à l’aéro-hangar G’Bessia, alors qu’il s’apprêtait à se rendre aux Etats-Unis pour, déclare-t-il, une réunion. Il accuse un certain commissaire Faïrou Condé d’être celui qui a soustrait le document : « Je devais me rendre à Washington pour une petite rencontre le lundi matin, malheureusement, ils ont bloqué mon chef protocole qui était parti faire l’enregistrement. Un monsieur du nom de Commissaire Condé a pris le passeport et à disparu ».

Les raisons ? L’Abeille Sylla les ignore encore, mais la situation sociale et politique actuelle du bled y serait pour beaucoup : « Nos recours ont été déposés depuis vendredi, j’ai attendu lundi, mardi, mercredi, ils ont 72h pour proclamer les résultats. Normalement, ils devaient se prononcer mercredi soir. Je me suis dit que ces gens ne vont jamais le faire. Le monde ne peut pas s’arrêter à cause de la Cour constitutionnelle. Mais pour le moment, je ne sais pas réellement pourquoi ils l’ont fait ».

Dernièrement, le leader de la NGR avait proposé une transition civile où il serait le Président pour pouvoir sortir le bled de la crise politique dans laquelle il est plongé. Abé Sylla estime qu’il est toujours la personne la mieux indiquée pour diriger cette transition : « Mes propos sont toujours valides. S’ils commencent à se battre dans les rues, nous serons obligés d’avoir un gouvernement autre que les deux premiers. Je suis dans la course, donc si les deux premiers ne remplissent pas les conditions, c’est au 3e de le faire ». Un poing, c’est doux !

Le président de la NGR  compte mettre à contribution les autorités américaines pour récupérer rapidement son document de voyage : « Le passeport m’a été livré par le département d’Etat américain, donc, je vais passer à l’ambassade dans sous peu de temps. Ils vont peut-être contacter l’ambassadeur et le ministre des Affaires étrangères», pour une causerie diplomagique.

D’ici-là, le prési la NGR, comme celui de l’UFR, devra garder son mal en patience. Woïka !

Yacine Diallo