Le 30 novembre, à l’occasion de la réunion spéciale virtuelle des ministres en charge de l’Environnement et des ressources naturelles, à l’initiative de l’Union africaine, Oyé Guilavogui s’est fendu d’une déclaration. Selon le ministre d’Etat de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui, la Guinée fait face à des nombreuses perturbations et variabilité des changements climatiques, causées par la baisse de la pluviométrie et les sécheresses récurrentes. Mais aussi par les inondations précoces et fréquentes, les perturbations du régime hydrologique des chenaux de marées et des baisses du niveau des nappes phréatiques et de tarissement des cours d’eau. Le ministre affirme que notre pays est confronté aux conséquences du changement climatique et à de nombreux problèmes socio-économiques.

En outre, Oyé Guilavogui a indiqué que la Guinée est déterminée à lutter contre les changements climatiques, à renforcer les services météorologiques et hydrologiques nationaux afin d’atténuer l’impact des phénomènes météorologiques. «Réduire les risques de catastrophes, protéger l’environnement et les ressources naturelles, gérer écologiquement les déchets, protéger les têtes des ressources des fleuves, gérer durablement les forêts et les ressources en eau et conserver la biodiversité malgré ses difficultés, dans la phase de reprise post COVID-19», sont également les siennes. Sauf que sur le terrain, la pollution de l’environnement, notamment de l’eau, de l’air et de la terre s’accélère dans les zones minières, alors que  le département est représenté par des services dans toutes les régions.

Le ministre se dit convaincu que l’on s’achemine vers un changement historique vers «une réponse climatique plus efficace et plus ambitieuse malgré les défis et les contraintes liés à la pandémie de Covid-19.» Ainsi, la Guinée réaffirme son engagement à renforcer les projets, initiatives et cadres existants au niveau continental. «Telles que l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (IAA), l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables (AREI), l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine (IAAA), mais aussi à mettre un accent sur la réalisation des priorités sur les plans d’adaptation aux changements climatiques et les contributions déterminées au niveau national  (NDC) de l’Accord de Paris».

Yaya Doumbouya