Se précipiter à la station pour carburer n’entraîne que des embouteillages. Si tu veux, fais le plein de ton réservoir, remplis tous les bidons de 20 litres qui attendent chez toi. Quand ton stock finira, on se retrouvera de nouveau à la station pour pomper nos dix litres habituels. Et ce, quel que soit le prix. Que tu achètes juste après l’augmentation du prix, ou un mois après, tu payeras. Mais d’ici-là, tous les produits auront grimpé sur le marché. Tu te seras déjà accommodé au nouveau train de vie, en train de témoigner partout: «Ehhhhh, le marché est cher ! Ehh tout est passé du simple au double! Ehhhh awa, la vie en Guinée est devenue dure… !» L’important n’est pas d’avoir un stock de carburant. La lutte pour la survie est ailleurs…

AB