Une année s’achève 2022 et une autre commence 2023. C’est l’occasion pour nous de faire un bilan d’étape et jeter les bases d’un espoir pour le peuple burkinabè ; il est à la croisée des chemins. L’année 2022 a été ponctuée par deux coups d’Etat, opérés par les membres du MPSR qu’aucun Burkinabè ne saurait identifier. Qui est membre du MPSR?  Mystère. Dans tous les cas, le Burkina Faso est gouverné par un groupuscule d’hommes et de femmes issu d’un coup de force anti-démocratique. Mais que vaut la démocratie bananière par ailleurs ?

Dans nos analyses antérieures, nous avions indiqué que « l’amateurisme intéressé » prenait le dessus dans la gouvernance « coup d’étatiste »  et que cela ne positionnait pas le pays, notre chère patrie  vers des lendemains meilleurs. Puis, le 30 septembre a clos ce chapitre, et indiqué qu’en 3 mois, il était possible de tout mettre en ordre. En tout cas, nous y sommes tout bon calcul fait et chacun peut apprécier. Le Deal conclut entre la CEDEAO et le MPSR pour une transition de 24 mois pour compter du 1er juillet 2022 est en cours d’exécution.

De notre point de vue, la gouvernance de transition manque totalement de vision, et l’urgence de la reconquête du territoire ne doit ni évacuer ni occulter la priorité des priorités qui demeure et reste l’employabilité de la jeunesse. Dans le même ordre d’idée, une anticipation sur la gestion future sur le plan psychosociologique des déplacées internes issues de la crise humanitaire est une condition sine qua non de la construction ou de la reconstruction du tissu social brisé.

Le Burkina Faso de demain devrait être en construction aux côtés de la guerre d’urgence (à savoir la restauration totale du territoire et le retour sur base des personnes déplacées internes). C’est le fondement de notre engagement dans l’action politique, qui reste et demeure sacerdotale et patriotique en toute circonstance, en tout temps, et en tout lieu sous l’éclairage de notre appel du 5 août 2020. Nous formulons à cette occasion au peuple du Burkina Faso, nos vœux de victoire sur nos adversaires internes et externes, de concorde, et de paix (en termes de comportement).

Dieu sauve les Burkinabè et le Burkina Faso. Le Saint esprit inspire les Africains et  l’Afrique.

Docteur TASSEMBEDO Claude Aimé

(ancien candidat à la Présidence-2020)