Après les inondations meurtrières, les sources d’eau potable à Derna, la ville la plus touchée par la catastrophe, sont contaminées.

Environ 15 000 personnes à l’Est de la Libye, frappé récemment par des inondations dévastatrices, auront « bientôt » accès à l’eau potable à la faveur de stations mobiles de traitement d’eau, mises en place par la Croix-Rouge allemande (DRK), a annoncé un responsable au ministère fédéral allemand des Affaires étrangères.

Le 27 septembre, les autorités sanitaires libyennes ont signalé la contamination bactérienne des sources d’eau souterraine, publiques et privées, à Derna, la ville la plus touchée par les inondations, en raison de son mélange avec les eaux usées. Plusieurs cas d’intoxication par eau impropre à la consommation ont été enregistrés dans les zones sinistrées, où le Centre national de contrôle des maladies (NCDC) a déclaré l’état d’urgence pour un an.

L’accès urgent à l’eau potable et aux installations sanitaires appropriées dans ces zones est essentiel pour lutter contre la propagation des maladies, a souligné la Croix-Rouge allemande. Pour ce faire, l’organisation a envoyé à l’Est libyen quatre stations mobiles de traitement d’eau potable, 23 réservoirs d’eau potable, dix pompes à eau potable, un laboratoire d’eau et un générateur électrique.

Le 10 septembre, la tempête méditerranéenne « Daniel » s’est abattue sur une partie de la région orientale de la Libye, provoquant des inondations dévastatrices qui ont détruit deux barrages et emporté des bâtiments à Derna où un quart de la ville a été noyé sous les eaux. D’après le dernier bilan de l’OMS, environ 4000 personnes ont péri dans cette catastrophe. Ce bilan, toujours provisoire, est appelé à s’alourdir étant donné que des milliers d’autres personnes sont, pour le moment, portées disparues.

Dpa (Agence de presse allemande), Service Afrique