Le Sénégal est à la fois un pays de départ, de transit et de destination pour les migrants irréguliers cherchant à joindre notamment l’Europe.

La promotion et la réinsertion socioprofessionnelle des migrants de retour au bercail, a fait l’objet d’un accord-cadre signé entre l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Sénégal. Conclu avec l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), un établissement public, cet accord établira un mécanisme de référencement pour les migrants de retour ayant besoin d’emploi ou de formation dans le cadre de leur projet de réintégration, a indiqué l’OIM.

Il permettra à l’OIM et à l’ANPEJ de coopérer dans la mise en œuvre, le cas échéant, d’activités financées dans des domaines relevant des compétences des deux parties, tels que la réduction de la pauvreté, la promotion de la croissance économique et le soutien au développement humain, l’assistance au retour volontaire et la réintégration, a-t-on ajouté.

Selon l’OIM, la complexité des besoins, la diversité des compétences et la pluralité des aspirations des personnes migrantes de retour au Sénégal appellent à une synergie d’actions des acteurs pour garantir la durabilité du processus de retour et de réintégration. Cela doit offrir des possibilités d’auto-prise en charge économique, de stabilité sociale et de bien-être psychosocial aux jeunes et migrants, afin qu’ils puissent faire face aux facteurs de ré-émigration, a-t-on relevé.

« L’ampleur du phénomène et la complexité des problèmes liés à la migration irrégulière, notamment les réseaux de migration irrégulière, la criminalité transfrontalière, les trafics de tous genres, mais aussi les pertes en vie humaine, montrent la nécessité de le combattre par des actions concrètes », a indiqué Tamsir Faye, Directeur de l’ANPEJ.

Selon l’OIM, le Sénégal est à la fois un pays de départ, de transit et de destination pour les migrants irréguliers cherchant à joindre notamment l’Europe. Il est également un pays d’origine, de transit et de destination du trafic illicite de migrants et de la traite des personnes. Au Sénégal, la migration irrégulière s’est intensifiée à partir des années 2000-2010 avec la généralisation des départs par voie maritime vers l’Espagne et l’Italie, d’après OIM.

Dpa (Agence de presse allemande), service Afrique