Le 28 décembre, le ministre de la Fustige et des Droits de l’Homme a enjoint au parquet général près la Cour d’appel de Cona-cris de poursuivre plusieurs cadres(en bois) du mystère de l’Environnement et du Développement durable dont le secrétaire gênant. Il leur est reproché plusieurs infractions.

Les mines sont serrées au mystère de l’Environnement. Une histoire de « coupes illégales de bois, de constitution d’un dépôt de produits forestiers sans bordeaux d’entrée et de sortie et sans fiche de dépôt, de circulation des produits de coupes de bois sans bordeaux de route, de vente et d’exportation de produits forestiers sans certificat d’origine, de violation de la réglementation relative à la circulation et au dépôt de produits forestiers, de commerce illégal, de corruption d’agents publics, de faux et usage de faux en écriture publique, de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux » pollue l’atmosphère dans ce département. Des cadres(en bois) du mystère sont accusés d’avoir conçu, mûri et entretenu cette pratique. Parmi eux, il y a le secrétaire gênant, le docteur Karim Samoura. Lui et ses présumés complices, Mohamed Fofana, Directeur général faune et flore, Nana Koulibaly, Point focal CITES Guinée en service à la Direction générale faune et flore, Sidiki Kourouma, Directeur général de l’Office guinéen du bois et autres, font désormais l’objet de poursuites judiciaires à la demande du Garde des shows.

Charles Wrong accuse les uns d’avoir exporté illégalement du bois vers la Chine, les autres de s’être rendu complices : « Le Garde des Sceaux a été informé de la gestion calamiteuse de l’exploitation du bois de vène suivant une chaîne de corruption par l’utilisation du faux et usage en écriture publique». Il justifie ses accusations par le fait que la Convention sur l’interdiction du commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES), aurait clairement notifié à la Guinée le trafic illégal récent de Pterocarpus erinaceus et lui a demandé d’enquêter, à travers un organisme spécialisé, pour engager des poursuites judiciaires contre les auteurs.

En raison des « montants élevés importants », le ministre instruit également le parquet gênant près la Cour d’appel de transmettre les dossiers de la procédure au pro-crieur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières. Charles Wright refait surface.

Yacine Diallo