Jeudi 18 avril, les associations de presse (y compris le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée-SPPG) se sont réunies pour la deuxième fois à la Maison de la Presse pour parler du brouillage de certains médias et le retrait des chaînes télés des bouquets Canal + et StarTimes depuis plus de cinq mois maintenant. A l’issue de la réunion, les responsables ont jugé nécessaire de rencontrer le Président de la transition, général Mamadi Doum-bouillant, pour lui faire part des difficultés des médias dans l’espoir de trouver une solution.

Une décision qui vient après la rencontre de la quasi-totalité des institutions et entités du pays. Notamment, les religieux,  les facilitatrices, l’ancien Premier ministre Bernard Goumou, le nouveau Premier ministre Amadou Oury Bah, les Conseillers du CNT (Conseil national de la Transition), la Haute Autorité de la Communication (HAC). Malheureusement, jusqu’à présent le résultat escompté n’est pas obtenu, a indiqué Aboubacar Camara, président de l’URTELGUI (Union des Radios et Télévisions de Guinée), avant de dire : « Nous ne sommes pas en train de douter de la bonne foi de ces acteurs ou remettre en cause les différentes façons de résolution de la crise ; elles sont effectivement en train d’œuvrer à la résolution de cette crise. (…) Six mois après, nous avons des centaines d’emplois, des pères de familles n’arrivent pas à joindre les deux bouts, les medias se meurent, d’autres sont carrément fermés. Donc, nous avons décidé ensemble d’aller dans le sens de la résolution pacifique. C’est pourquoi, les associations de presse ont décidé de porter le curseur un peu plus haut, pour demander officiellement une rencontre avec le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. » Un tête-à-tête pourrait-il avoir lieu avec le Général Doum-bouillant, avant le 3 mai prochain ? Pourvu que cette rencontre mette fin à l’atteinte à la liberté de presse et à la liberté de la presse et d’expression en Guinée.

Ibn Adama