Très tôt ce vendredi 1er décembre, des agents de farces de l’ordre ont quadrillé le siège du SLECG où devait se tenir une assemblée générale des enseignants. Quatre pick-up étaient stationnés à la devanture de l’immeuble qui abrite le siège. Cette réunion devrait permettre aux grévistes de se prononcer sur une suspension qui agite le système éducatif guinéen depuis des semaines.

Joint au téléphone Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG a confié « qu’il devrait se réunir aujourd’hui avec la base pour faire un compte rendu de la réunion que nous avions eu avec les chefs religieux le mercredi, pour savoir si la grève doit être suspendue ou si elle doit continuer ». Mais pour éviter des affrontements entre les forces de l’ordre et les enseignants, la réunion a été reportée ». Continuant « J’ai demandé à mes collègues de rester à la maison et d’obéir au mot d’ordre » car selon lui, « la grève reste maintenue jusqu’à nouvel ordre »

Désormais, un bras de fer se durcit entre le goubernement et le clan d’Aboubacar Soumah. Selon Maître Salifou Béavogui, la famille de Soumah serait également menacée.