Souvent accusée par certains partis politiques de mener les activités de façon solitaire, cette fois-ci, la CENILE a jugé nécessaire d’associer les acteurs concernés par le processus électoral. Selon Francis N’Pa Koulemou, chargé de complication de la CENI, cela a permis  de « remobiliser les démembrements, la mise à jour de la cartographie des bureaux de vote (rapprocher les électeurs de leur bureau, 2 KM pour les communes urbaines et 5 KM pour les communes rurales), le lancement de l’opération de gestion des candidatures ».

Dans les 342 circonscriptions électorales, il y a 16 200 bureaux de vote. Jusqu’au jeudi 21 décembre, seules 261 listes étaient déposées, dont 6 de candidats indépendants. 148 circonscriptions ont reçu des dossiers de candidatures soit 5 308 conseillers. Parmi eux 1 235 femmes. Au regard de ce que la CENI a qualifié d’avancée, les 6 jours supplémentaires accordés aux partis pour le dépôt des candidatures n’aura « aucune incidence sur la date du 4 février ». L’impression des cartes électeurs est terminée, dit le mégaphone et la distribution pourrait commencer le 6 janvier 2018.

Ouf

La CENI a plaidé la cause des partis politiques auprès des ministères de la Justice et de l’Economie et des finances. Les candidats peuvent désormais prendre leur casier judiciaire dans leur préfecture de résidence, les cartes d’électeurs de 2013 et 2015 peuvent également remplacer la carte d’identité nationale. Celle-ci peut également remplacer l’extrait de naissance, les trésoreries préfectorales recevra désormais la caution des candidats, la Banque centrale elle recevra des candidats des chefs lieux administratifs.