Maitre Cheick Sako avait annoncé lors de sa dernière sortie la clôture de l’enquête avant la fin de l’année 2017. Mme Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA (association des victimes, parents et amis du 28 septembre) se dit toujours confiante: «A ce niveau, on est optimiste, du moment que l’instruction est bouclée au niveau des juges et des avocats. Nous estimons que ça va avancer et nous comptons réussir ce pari ».

Pour l’heure, aucune date  ne se précise, pour ce rendez-vous judiciaire tant attendu, ce qui suscite des interrogations au sein de l’opinion sur le respect du délai. Les parents des victimes, quant à eux, attendent avec espoir l’ouverture prochaine du procès. « Pour le moment nous nous en tenons aux promesses faites par le ministre de la justice. C’est à partir du mois de janvier qu’on aura des réactions à faire ».

Il faut rappeler que le ministre de la défense nationale à l’époque des faits, le général Sékouba Konaté, n’a pas encore été confronté à un juge. Ce qui n’est pas du goût de certains parents des victimes. Reste à savoir comment la justice guinéenne compte débuter ce procès au début de l’année 2018, tant les problèmes à résoudre, tels que celui des infrastructures ou encore celui de la sécurité des témoins, restent importants.