Le 24 novembre, le ministre du Travail et de la Fonction publique, Julien Yombouno, dans son arrêté A 2021/2637 a mis à la retraite 6 300 fonctionnaires, contractuels de différents ministères, gouvernorats, préfectures et communes. C’est la première vague de départ qui secoue la Ponction publique guinée-haine qui a même emporté l’ancien ministre du département, Billy Nankouma Doumbouya. Ces fonctionnaires feront valoir leur droit à la retraite dès la faim 2021.

Aïssatou Daff, directrice nationale de la Fonction publique, Mamady Doumbouya, directeur général de l’INAMO (Institut national d’assurance-maladie obligatoire), Madikaba Camara, ancien ministre et Billy Nankouma Doumbouya, ancien ministre de la Fonction publique, sont entre autres gros bonnets admis à faire valoir leur droit à la retraite.

« C’est un processus ordinaire de gestion des ressources humaines de la Fonction publique. Conformément à la loi 027 en son article 116, lorsqu’un fonctionnaire atteint l’âge conclu pour aller à la retraite, il va naturellement à la retraite. Ainsi, pour les professionnels de rang magistral, c’est 75 ans. Les personnels de la hiérarchie A partent à la retraite à l’âge de 65 ans, ceux des hiérarchies B et C et les contractuels temporaires et permanents partent à la retraite à l’âge de 60 ans. Donc, les 6 300 concernés iront à la retraite à partir du 1er janvier 2022. Ils sont encore en service jusqu’au 31 décembre 2021 », a indiqué le ministre Julien Yombouno.

« Dans tous les départements, des grands noms de notre administration sont partis. Beaucoup pensent que c’est le cerveau de l’administration qui est parti à la retraite par rapport à leur expérience, leur savoir-faire, leur loyauté et compétence. Leur départ va créer un énorme vide difficile à combler », confie une source à un confrère.

Par ailleurs, un concours d’entrée à la Fonction publique sera organisé en janvier 2022. La limite d’âge est de 35 ans.

Dans un décret du 23 novembre, le Prési de la Transition, Mamadi Doum-bouillant avait  mis 427 conservateurs de la nature à la retraite. Et la trouille continue chez certains ponctionaires de l’Etat.

Yaya Doumbouya