Sur la crève à l’éducation, l’opposition « n’allait pas intervenir si elle n’avait pas perduré », dit Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition républicaine qui dit être interpellé par la gravité de la situation et le manque de perspective de dénouement. Même que cette crise est le résultat de « l’amateurisme, du manque de prévision et de l’arrogance des autorités vis-à-vis des enseignants. Le gouvernement s’est mis à recruter et déployer des enseignants en pleine année scolaire. Alors que cela devrait être fait pendant les vacances ». L’opposition lance un appel à toutes les parties prenantes pour un dénouement le plus rapide possible. « La crise ne concerne pas seulement les établissements, maintenant elle concerne la rue avec des altercations entre élèves et forces de l’ordre ». Du coup, l’opposition républicaine exprime son soutien « total aux enseignants, élèves et parents d’élèves ».
Lundi prochain, le Code Electoral sera soumis au vote. L’opposition républicaine pense qu’il sera approuvé, ce qui devrait permettre l’organisation des élections locales. Mais, nos opposants restent tout de même inquiets, note le porte-parole : « le comité de suivi mis en place prend des décisions que la CENI ne se sent pas obligée d’appliquer, au nom d’une prétendue séparation de pouvoir. A date, la CENI aurait déjà proposé un chronogramme provisoire, ce qui n’est pas le cas ». Pour éviter tout problème, l’opposition a mandaté son chef de bile, la petite Cellule Dalein pour rencontrer le président de la République « très prochainement’’ histoire de discuter de ces questions.