Selon Mohamed Abdallah, le Shérif du GOHA, les services de sécurité ont le devoir de protéger les citoyens et leurs biens. Sauf que dans cette prérogative, le GOHA, reste perplexe sur leur capacité à pouvoir le faire. L’Etat qui a le devoir de protéger ses citoyens, « n’assume pas ou mal ce devoir ». Ce qui amène l’organisation à dénoncer fermement l’insécurité qui touche le pays depuis un moment, situation devenue « intolérable et inacceptable ». D’ajouter que l’insécurité et l’impunité sont les maux qui gangrènent, qui rongent le système socio-économique de la Guinée. Le Shérif Abdallah du Goha a rappelé que des citoyens se font abattre de sang froid et à bout portant, des boutiques et magasins sont éventrés, leur contenu vidé ou brûlé. Et face aux appels de détresse, les services de sécurité restent « silencieux ou évoquent un manque de carburant, de chauffeurs ou des panne. C’est le cas de la pharmacienne de Nongo dont la pharmacie a été mise à sac la nuit 19 février ». Le prési du Goha se demande bien s’il y a une justice capable de défendre les citoyens, notamment les commerçants, surtout que les bourreaux se promenèrent ici tranquillement au vu et au su de tout le monde.
Selon le Shérif du Goha, au vu des nombreuses victimes et dégâts enregistrés suite à la grève des enseignants, son organisation « tirera toutes les conséquences qui en découlent et envisage des réponses adéquates ». Il appelle tous ceux qui sont concernés de rester vigilant à répondre à tout appel qui pourrait être lancé afin d’amener l’Etat à faire face à l’insécurité.