Depuis qu’il a remplacé le controversé Ibrahima Kourouma à la tête de ce ministère en mars dernier, Kalil Konaté n’a pas caché son désir de supprimer les notes de cours qui accompagnent les candidats au baccalauréat. Les autorités du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation justifient la décision par le gonflement des notes de cours, notamment dans les écoles privées. Pour permettre à certains candidats de bien se placer ou permettre à ceux qui n’ont pas obtenu la moyenne d’être repêchés. A partir de cette année,, la moyenne annuelle obtenue par le candidat n’entre plus dans le calcul de la moyenne d’admission au baccalauréat. Pour veiller à l’application stricte de cette décision, le ministre de l’enseignement pré-universitaire a invité les services concernés, notamment l’Inspection générale de l’éducation, la Direction nationale de l’enseignement secondaire et le Service nation national des examens à prendre les dispositions nécessaires.

Pour la session 2015-2016, 36.781 élèves ont été déclarés admis sur 87.010 candidats qui avaient composé, soit un taux de réussite de 42.27% sur l’ensemble du territoire national. Mais selon les cadres du ministère, près de la moitié des admis n’avaient pas obtenu la moyenne requise lors de l’examen. Cette année, la tolérance zéro prend une nouvelle tournure.

Yacine Diallo