Encore une fois, il nie les faits : « Il ne s’agit pas d’une affaire de sexe, mais de fichier portant sur le BTP ». Le prési de la NGC, Nouvelle génération pour le changement a expliqué qu’un journaleux dont il tait le nom, lui a présenté un fichier compromettant pour le magnat des BTP. Thierno a alors écrit pour demander à KPC « quelque chose de consistant pour le journaliste » afin qu’il ne publie pas ledit fichier. Ce dernier rétorque qu’il n’en a que faire. Le mot « consistant » n’aurait pas plu à KPC, qui porte plainte. La partie civile est convaincue que « ce quelque chose de consistant n’est rien d’autre que de l’argent ». Thierno réitère qu’il s’agit de documents dans une affaire d’enquête journalistique entre les sociétés de BTP Kaba Guiter SA et GUICOPRES. La partie civile a exigé l’identité du journaliste détenteur du fichier, s’il existe. Pour sa « sécurité », Thierno ne livrera son identité qu’au tribunal et au ministère public, puisqu’il serait sous menace de mort. Me Pépé Antoine Lamah, avocat de KPC a déclaré que la plainte est dirigée contre X et non contre Thierno Mamadou. « Si vous acceptez de donner l’identité du journaliste et le contenu du fichier pour la manifestation de la vérité, vous serez un simple témoin. Alors, aidez-nous ». De demander au juge Yala Barry d’accepter une requalification des faits en tentative d’escroquerie, de chantage et d’abstention délictueuse. Me Salifou Béavogui de la défense s’est opposé. Pour la comparution du journaleux, Yala a fait savoir que la loi sur la protection de la presse ne s’applique pas. Ce qui écarte toute possibilité de comparution du ‘’fantôme’’. Pendant ce temps, le plaignant Kerfalla KPC grimpe à Paris, avec le Président.

L’affaire est renvoyée au jeudi 13 avril à 10h pour plaidoiries et réquisitoires. Déjà !