Trop c’est trop, selon l’opposition, qui estime qu’aucun point de l’accord politique n’a été exécuté. En conséquence, les manifestations « pacifiques » reprennent, après deux ans de pause. Nos opposants ont réitéré leur volonté de secouer la cité par des meetings et des manifestations, dès la fin du ramadan. Zagamor (ou vif) Sylla, le mégaphone de l’opposition dit que la Guinée se trouve dans une situation de blocage total. « Nous n’allons pas croiser les bras et nous faire rouler dans la farine comme on dit. Nous envisageons des manifestations dès après le Ramadan ». Et de décliner l’agenda des manifestations. Ce sera d’abord des « meetings de sensibilisation dans les différentes communes. Ensuite les manifestations dès la deuxième quinzaine du mois de juillet ». Cette fois, l’opposition n’entend pas s’arrêter si des changements significatifs n’interviennent pas dans le cadre de l’exécution de l’accord signé. Une commission d’organisation des manifs a été mise en place et va commencer à travailler immédiatement. Zagamor prévient que cette fois l’opposition va s’inscrire dans un cycle ininterrompu de manifestations. « Il n’est pas question d’arrêter les manifs dès qu’on nous appellera à un dialogue. Nous n’avons plus besoin de dialogue. Nous avons un accord, il faut le mettre en œuvre ». Autres points discutés, la gestion du budget du chef de file dont certains pensent que le butin est à partager, dysfonctionnement de l’Assemblée nationale, tournée de la Petite Cellule. Koudourou koudai, gnaary n’dibha è gaal !