Doura Chérif, conseiller de l’accusé abonde dans le même sens : « tout ce qui a été dit à la charge de martine Condé s’est avéré faux lors des débats. Abus d’autorité, voies de faits, menaces, rien n’a été prouvé. C’est un dossier vide ». Le Shérif de Martine Condé pense qu’on en veut à sa cliente parce qu’elle veut mettre de l’ordre à la HAC. Même le prési de la République a signé un décret sur du faux, « alors que Martine veuille redresser tout cela, on lui jette la pierre. Alors je dis que la Guinée est un pays qu’on ne peut pas transformer ».

L’autre camp attend d’être rétabli dans ses droits, même si Me Béa a plaidé la réconciliation. Il maintient que la prési de la HAC a menacé son client et du coup, il pense que si le droit est dit, Dame Martine Condé sera retenue dans les liens de la culpabilité et punie selon l’article 290 du Code pénal sur la menace.

L’accusé, elle voudrait bien pardonner, mais il faut que « Joachim comprenne qu’il y a des règles à respecter ». Dame Martine condé en veut surtout à son collègue de l’Assemblée nationale, Claude Kondiano, Le Cauris dont le représentant à la HAC est fautif. Elle se sente seule, alors qu’elle attendait du soutien de part des prési des institutions républicaines. Solidarité elle veut dire.

La décision est attendue le 26 juillet.