« Les DPE ne savaient pas que les ordinateurs qu’on leur a envoyés avaient un code qui empêche l’ajout d’une note. Même 0,5 on ne peut pas ajouter ». Les résultats sont différents d’une préfecture à une autre. Certaines n’ont que 28% d’admis pendant que d’autres atteignent 90 %. Les acteurs des préfectures à la moyenne faible devraient être entendus. Le Kalil du ministère de l’Enseignement pré-universitaire entend ainsi promouvoir l’enseignement d’élite. « Si on ne change pas de comportement, la Guinée ne sortira pas la tête de l’eau. Dans les institutions internationales, il n’y a aucun Guinéen. Nous sommes absents partout. Le seul Guinéen qui occupait la tête d’une institution sous-régionale a été enlevé, Cabinet Komara à la tête de l’OMVS ». La raison, dit-il, la qualité de l’enseignement est nulle. Désormais, il faut un enseignement d’élite, donner l’opportunité aux meilleurs de pouvoir continuer, préparer l’élite guinéenne dans dix ans. La qualité de l’enseignement guinéen ne convient pas au nouveau ministre. Quand il y a un concours, di-il, ceux qui ont étudié en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Maroc raflent tout au nez et à la barbe des ceux que nous avons formés ici. Triste !