Selon Zagamor, l’alliance résulte de la proximité des programmes de société des trois partis, du coup il fallait se donner plus de chance de gagner lors des prochaines élections. « Les partis décident de renforcer leur union pour sceller une alliance capable de provoquer une véritable alternance dans notre pays ». Les partis appellent leurs cadres à concrétiser l’alliance. « Développer une stratégie efficace pour gagner aux élections locales et législatives de 2018 et à la présidentielle de 2020. Candidatures communes, campagnes électorales communes, programme commun de gouvernance, en cas de victoire à l’élection présidentielle », précise Zagamor (ou vif) Sylla. Même que le FAD reste ouvert à tous les partis partageants les mêmes valeurs.
L’opposition républicaine hypothéquée
Zagalor (ou vif) Sylla rappelle que les leaders qu’ils sont toujours membres de l’opposition républicaine. Même si celle-ci est une entité informelle qui n’est pas régie par des règles strictes. Du coup, le FAD exercera son autonomie et prendra position sur tous les sujets de la vie politique, « indépendamment des positions de l’opposition républicaines ». C’est tout dire ! Le Front pour l’alternance démocratique peut banalement devenir Front Anti-Dalein. FAD égale FAD, non ? Maknéra et Koly Kourouma ont déjà leur Front Antisystème.
Pour sa participation aux manifestations annoncées, la question sera tranchée lors de la plénière de demain mardi. Mais déjà, Zagamor pense que manifester serait incohérent. Le comité de suivi de l’accord a recommencé de siéger et est sur le point de satisfaire les revendications de l’opposition républicaines. Ce n’est pas la peine de marcher pour marcher.