Pendant deux semaines, les 35 participants venus de la Guinée, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, du Burkina Faso, du Tchad et du Cameroun vont se familiariser à la chaine des décisions du secteur extractif. La formation a pour objectif d’outiller les acteurs de surveillance (société civile, parlementaires et les journalistes), développer leurs aptitudes et leur permettre de comprendre les enjeux et les défis liés à la gestion du secteur, pour mener à bien leurs activiter.

Selon Evelyne Tsagué, directrice de NRGI pour l’Afrique Francophone, en plus des acteurs de surveillance, il y a d’autres acteurs impliqués dans la gestion du secteur, tel que le secteur privé. Elle a indiqué que  les modules prioritaires résultent d’un travail préalable, fait sur l’identification des besoins de formation des participants.  « La particularité cette année, c’est que les participants sont plus intéressés par les questions de fiscalité, les questions de suivi des obligations légales des contrats, les questions des impacts. Ce sont des questions qui sont largement couvertes. Nous avons le secteur privé. C’est une bonne perspective compte tenu des relations parfois tendues entre eux et les acteurs de la société civile. Donc on voudrait utiliser cet espace pour favoriser le dialogue entre le secteur privé et les autres acteurs de surveillance ».  A la fin de la formation, la directrice de NRGI pour l’Afrique Francophone attend des  participants l’ amélioration de leurs connaissances en gestion du secteur, qu’ils identifient des opportunités de plaidoyer et de suivi et qu’ils discutent  des synergies qui peuvent s’établir entre acteurs pour renforcer la participation dans la gestion du secteur, renforcer les mécanismes de surveillances et de contrôle qui existent.

Cela fait 3 ans que la Guinée n’avait pas participé à cette formation de la CEGIEAF, à cause de la fièvre hémorragique Ebola. Sun Min Sunny Kim représentante NRGI en Guinée s’est réjouie de la forte participation de la  Guinée cette année. «  Les guinéens doivent profiter de l’occasion pour partager leur expérience avec d’autres pays. Surtout les efforts qui ont été faits depuis la mise en place du nouveau code minier ».