Zagamor (ou vif) Sylla a récupéré son poste sans ménagement. « Nous avons discuté et trouvé un terrain d’entente. La divergence, c’était sur l’opportunité de manifester alors que les discussions avançaient dans le comité de suivi des accords. Maintenant que la manifestation est passée, il n’y a aucune raison de ne pas revenir ». Ainsi, les parties ont passé l’éponge. Fin de la première guéguerre. On attend la seconde.
Selon le mégaphone de l’opposition, l’autre raison de son retour, c’est la réorganisation de l’opposition. Un troupeau dispersé a de fortes chances d’être décimé. Zagamor veut bien éviter cela. Désormais, il se mettra à la disposition de l’opposition républicaine et compte s’investir pleinement pour son intérêt.
Les autres membres du FAD, Moutarde Sounnakati Diallo parti faire le Hadj, Jean Marc Telliano en visite à Paris, n’ont pas dit leurs maux. Zagamor a parlé en son nom personnel, mais les aigris racontent que ces derniers ne tarderont pas à rallier la troupe où choisir un autre camp.
L’autre point abordé, c’est l’évolution des dégâts au sein du Comité de suivi du dialogue. À la dernière rencontre, la CENI était représentée. Elle a promis de cracher au plus vite un chronogramme et lancer l’appel d’offres pour recruter le cabinet qui auditera le fichier électoral. L’opposition ne crachera pas dessus, même si elle a d’autres revendications.
Le seul problème, c’est comment demander au temps de suspendre son vol afin de réaliser tout ça en 2017.