D’abord le ministre Konaté n’a pas qualité à orienter les bacheliers, ce qui signifie qu’il n’a pas son mot dans cette affaire. Les bacheliers ne sont plus du ressort du mystère de l’Enseignement pré-universitaire, mais de son grand-frère, l’Enseignement supérieur. Ensuite, on a attribué ces propos au ministre, alors qu’il ne l’a pas dit. C’est une interprétation du journaliste. Mamady Sidiki Cas-marant, chargé de communication du mystère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation explique : « Le ministre ne l’a pas dit comme ça. Il a dit que d’habitude, c’est quand les universités publiques sont servi que le surplus est reparti entre les universités privées. Maintenant qu’on a que 23 mille et poussière de bacheliers, les universités publiques à elles seule sont capables d’absorber ce chiffre ». Des promoteurs ont déjà commencé à réagir, sauf qu’il n’a jamais été question, du moins formellement de les priver des boursiers de l’Etat. Tout le monde sait que ces universités sont des mangeoires, mais il n’en est pas moins pour celles publiques, pour la même qualité d’enseignement.