Pour bavarder, Alpha Amadou Tayiré Diallo, ancien journaleux, chef de cabinet de Fory Coco et fonctionnaire de l’Onu. Entre août et octobre 1958, il s’est passé des évènements qui ont « changé tout le cours de l’histoire d’Afrique noire. En août, De Gaulle arrive à Conakry pour présenter son projet de communauté franco-africaine. La Guinée n’était pas prévue dans la tournée de De Gaulle, mais il a pensé que c’était nécessaire d’avoir Sékou Touré avec lui pour la réussite du projet. Mais dans son discours, Sékou Touré a prononcé la célèbre phrase : nous préférons la pauvreté dans la liberté qu’à l’opulence dans l’esclavage ». On connaît la suite.

Certains pensent qu’il n’y avait pas consensus pour voter NON. Abdoulaye Lélouma Diallo, premier secrétaire gênant de la CNTG, aujourd’hui en service au BIT à Genève dit que c’est faux. « Le NON a gagné, parce que tous les leaders politiques guinéens » étaient d’accord qu’il fallait voter Non ».

Le 28 septembre 1958 est une date histo-risque en Guinée. Depuis la mort de Sékou Tyran, la Guinée n’a l’a plus célébré. C’est devenu un machin du PDG-RDA. Seulement le 2 octobre, date de proclamation de l’indépendance est célébré. Dommage que l’histoire du bled soit associé à son géniteur de sanguinaire, Sékou Tyran. On a jeté le bébé avec l’eau du bain.