Les miniers ont fourni trois groupes électrogènes de 700 KVA. Le hic est qu’ils sont encore à Cona-cris attendant d’être acheminés à Boké. Pourvu que les « fous » libèrent la route. Le Atton ne demande que calme et sérénité pour déployer ses agents. Fin octobre, « on mettra définitivement fin au problème ». Promis juré. On verra bien.
Fadi Wazni, PCA de la SMB, Société minière de Boké au nom des miniers a fait part de leur préoccupation. Si ces groupes sont connectés au réseau, « Boké pourrait avoir de l’électricité de façon provisoire, mais satisfaisante ».
Mathurin Le Bangoureur, prési des ressortissants de Boké est d’accord avec les manifestants à la seule différence qu’il s’est dit contre la casse. Il s’est plié en quatre pour demander à ses frères et sœurs de revenir à la raison. « On ne peut rien faire s’il n’y a pas de calme. Déjà, il y a des morts ». Pas sûr qu’ils l’entendent. Sa crédibilité et sa loyauté avait pris un coup en avril dernier. Lors du premier soulèvement. il lui avait fallu détaler comme un lapin pour sauver sa peau.
Des centaines de véhicules stationnent à Kolaboui, poumon actuel de l’économie guinéenne, dans les deux sens. Pas d’entrée ni de sortie. Le train bloqué au port. En attendant la fin de la tempête.