Illico, il a mis en demeure le dirlo préfectoral de l’aménagement du trottoir et le préfet de Dubréka, de faire partir les occupants qu’ils ont installé là, au plus tard le vendredi 7 septembre. Cette information a fait l’effet d’une bombe à Dar-es-salam où les riverains de la décharge se sont sentis visés. Les pauvres ont crû Alors que le déguerpissement concerne Kagbelen où les maisons concernées sont déjà identifiées, ce vendredi ils se sont réveillés très inquiets. Des agents d’une ONG leur ont rendu visite le matin. Certains les ont pris pour « les identifieurs de maisons à démolir ». Fausse alerte, il n’en était rien. Ceux-là cherchaient à rencontrer le chef de quartier. Rien d’autre. Même si la plupart d’entre eux sont favorables à un déménagement. La vie près de la décharge est un enfer. Les puits contaminés, les murs fissurés, les bâtiments inondés, etc. sur le sol, surgit un semblant d’huile claire. « C’est un poison, nous a dit un ivoirien qui avait constaté la même chose quand le Probokoala avait déversé les déchets toxiques à Abidjan », confie Yéro Bhoye Diallo.

La poudrière

A Kagbelen, les propriétaires des maisons à détruire, disons les ‘’occupants illégaux’’ sont décidés à en découdre. Certains sont prêt à y laisser la vie. « Sauf mon cadavre, sinon pas question. On attend le ministre, il va nous trouver ici ». Après Démoudoula, Kagbelen est visé. Rien d’anormal si un gouvernement déguerpit des occupants illégaux, des anarchistes. Sauf que ces habitants se sont installés là avec la bénédiction des autorités en place, la préfecture et à la Direction préfectorale de la ville et de l’aménagement du trottoir, notamment.  C’est à se demander qui des occupant illégaux ou du goubernement est l’anarchiste.