« Nous sommes déçus des leaders politiques et du pouvoir en place. On ne peut pas imaginer que des responsables d’un pays peuvent s’asseoir et discuter, prendre des engagements devant l’opinion nationale et internationale sans que cela ne soit respecté. Bientôt un an et jusque-là les victimes de pillages ne sont pas indemnisées. Ils ne parlent que d’élections. En tant que défenseur de ces victimes nous ne sommes pas associés à cette plateforme de négociations et de revendications, donc il n’existe pas de transparence dans leur négociations voire revendications» déclare-t-il.
Le prési du GOHA a indiqué que l’indemnisation des victimes de pillages ne fait pas partie des préoccupations du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016. Selon lui « on ne peut pas s’asseoir avec eux pour ne parler que d’élections. Ce n’est pas ces élections que nous mettrons dans nos marmites. On s’en fout de ces élections, nous voulons le dédommagement de toutes les victimes. Gare à celui qui nous parlera d’élection, il nous verra en face » s’insurge-t-il.
L’homme d’affaire demande à tous ses pairs de ne pas voter pour un leader politique qui ne défend pas leur cause. Selon les chiffres du GOHA, 442 commerçants ont été victimes de pillage lors des manifestations et la perte estimée est de 50 milliards de francs glissants. Un montant considérable, mais le Shérif se dit convaincu que les victimes seront tous dédommagées, quel que soit le temps qu’il faudra.