Mohamed Bayo, menuisier, accuse Damantang de les avoir envoyé balader : « On nous fait croire que l’argent va à la Caisse. Notre syndicat a rencontré même Damantang qui a affirmé que nous avons notre argent à la Caisse. On vient les récupérer, on dit qu’on n’a pas notre argent. Il nous manipule ».
Aboubacar Sidiki Mara, secrétaire gênant adjoint de l’UGTG, (Union syndicale des travailleurs de Guinée) assure qu’il y a plusieurs travailleurs qui n’ont pas de couverture et que ceux qui en ont ne profitent pas de la prestation de la caisse. « Un premier temps, on nous dit qu’aucun travailleur n’est déclaré à la caisse. Nos employeurs affirment avoir enregistré tous les ouvriers depuis quatre ans ». Pour un salaire vacillant entre 700 000 et un million de francs glissants, les ouvriers ont accepté de cotiser 75 000 par mois pour bénéficier de la prestation de la caisse, dit le Siriki. Mais pendant quatre ans, zéro avantage.
Après discussions avec les responsables de la Caisse qui ont reconnu enfin avoir encaissé les sous, une commission a été constituée pour trouver un compromis. En attendant, vogue la galère.