Dans son préavis de grève, le SLECG a invité ses membres à observer son appel en boudant les classes. Parmi les réclamations figurent la levée de la suspension sans délai de deux de ses membres, le paiement intégral de la valeur du point d’indice acquis à l’issue de la précédente grève, le rehaussement du salaire indiciaire de base par enseignant à huit millions de francs glissants conformément à l’article 100 du statut particulier de l’éducation.
Pour rappel, en février dernier, le syndicat de l’éducation avait appelé à une grève générale dans tout le pays pour réclamer la hausse des salaires et le recrutement des vacataires. Des violences avaient éclaté, faisant au moins six morts à Conakry. Au final, après 13 jours de négociations et une rencontre avec le Chef de l’État, les syndicats ont suspendu leur grève le 20 février 2017, suite à la signature d’un accord.
La Fédération Syndicale des Professionnels de l’Éducation FSPE, par la voix de son secrétaire gênant Amara Balato Keita, a annoncé ne pas suivre ce mot d’ordre. « Nous sommes enseignants éducateurs, restons enseignants. Je respecte le SLECG parce que je suis en inter syndicale avec eux. Mais dans ce cas je m’oppose ». Selon lui, il y a des individus qui ne sont pas respectables et qui ne se respectent pas.
Le SLECG quant à lui semble déterminé à faire durer la grève si nécessaire.