Nous n’allons pas céder à l’intimidation, à la tentative de musellement de la presse, à l’acharnement, prévient Aboubacar Camara, le dirlo gênant de Gangan. « Nous sommes une presse responsable ». Le procureur a décidé de le poursuivre pour diffusion de fausses informations, mais Aboubacar se dit prêt, car les accusations sont sans fondement.
Guirassy La-mine serrée, PDG du Groupe Hadafo médias, muselé pour sept jours estime que Martine a perdu le nord : « Je ne reconnais plus Martine, elle est en train de couler. C’est déplorable ». Moussa Moise n’a pas lu un tract à l’antenne comme le fait croire le gouvernement, précise La-mine « c’est le résultat d’une enquête qu’il a lu. Maintenant incriminer toute une radio, c’est exagéré ».
Sékou Koundouno du Balai citoyen, « nous sommes solidaires de la presse. Il faut que les responsables se ressaisissent. A la HAC et ses commissaires, on en a marre. Ils n’augurent ni confiance ni responsabilité. Il faut continuer le combat et résister ».
Bah Fatoumata Diaraye, de Amnesty International Guinée trouve abominable l’attitude des gendarmes qui ont bastonné les journalistes et détruit leur matériel : « C’est un recul de la démocratie. Il y a lieu de s’inquiéter, mais qu’on ne se laisse pas faire ».