Pour lui, le gouvernement a un accord les syndicalistes, quelqu’un d’autre ne peut pas se lever pour faire « la rébellion ». « Ce qui est grave, il y a des radios qui diffusent. Désormais toute radio qui diffusera le communiqué de Soumah sera fermée, parce qu’il est complice (sic !) de rébellion. Nous ne voulons plus l’anarchie en Guinée, les syndicats ne peuvent pas s’engager et quelqu’un se lève pour aller contre ça ». Il reconnaît tout de même qu’il s’il est toujours là, « la presse a joué un grand rôle, elle m’a accompagné même quand j’étais en prison. Je le reconnais. Mais il faut qu’elle soit à la hauteur. La démocratie a besoin d’une presse saine ».
Que la menace soit sérieuse ou pas, en tout cas, la presse traverse une période de vaches maigres depuis un temps. Ce qui est inquiétant, ce que cette annonce de fermeture de radios intervient pendant que Christophe Deloire, secrétaire gênant de RSF, Reporter sans frontière, séjourne en Guinée.
Si les journaleux pleurent, les art-tristes, eux rient. Koro a couvert de pognon la troupe qui anime les réunions du RPG pour quelques 500 millions de francs glissants. A chacun son mérite.