Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a présenté, ce mardi 12 décembre, un projet de loi au parle-ment. Il vise à relancer l’institut pasteur de Guinée, qui sera constitué en tant qu’institution autonome dotée de la personnalité juridique. Cela, conformément à l‘article 72 de la Constitution sur la création des établissements publics et la détermination des principes fondamentaux de l’enseignement et de la recherche scientifique. « On n’a même pas de centres de diagnostic. Au temps d’Ebola, il a fallu envoyer les échantillons à Paris. Nous sommes complètement démunis, nous devons faire face à beaucoup de maladies à l’avenir », dit le ministre Yéro Ta-Baldé. L’institut sera financé par l’Agence Française de Développement à hauteur de 10 millions d’euros. Enseignants et chercheurs seront également déformés pour prendre la relève, dit-on.
En attendant que l‘Institut Pasteur soit en place, il y a un laboratoire « intermédiaire en cours de finalisation à l’Université Gamal. Il va travailler en attendant la construction de l’Institut Pasteur », ajoute le sinistre de l’Enseignement supérieur.
Même qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Avec d’autres partenaires, Abdoulaye Yéro Ta-Baldé a promis de compléter cette gamme d’institut de recherche. Avec des instituts de haut niveau, un autre laboratoire pourrait être implanté à N’Zérékoré