Depuis l’adoption de la loi de pitance 2018, les travailleurs ne dorment pas sur leurs deux oreilles. Une hausse de la RTS, Retenue sur traitements et galère trouble leur sommeil. Selon la loi des pitances, à partir du 1er janvier 2018, les galères d’un million à 3 millions seront rabotées de 5%, celles de 5 à 10 millions de 15%. Et à partir de 10 millions c’est 20 %.
Pour des walikés qui ont serré la ceinture depuis toujours, cette augmentation est inacceptable. La FESABAG a alors entamé des démarches pour barrer la route à cette hausse plus que périlleuse pour les travailleurs. Ce vendredi, à la bourse du travail, elle devait tenir une réunion avec la CNTG et l’USTG pour mener le combat ensemble. La rencontre n’a pas eu lieu. Ni l’Amadoué Diallo ni Louis Mbemba Soumah n’étaient là. La rencontre a été reportée mardi.
L’Amadoué Diallo joint au téléphone a fait savoir qu’il est question de surseoir à l’exécution de la loi jusqu’à ce que nous, « les partenaires sociaux se concertent avec le ministre du Budget pour voir comment l’appliquer. Pour le moment, elle est suspendue ».
Le Prési Alpha Grimpeur n’a pas promulgué la loi, il aurait accepté d’attendre les négociations. Mais pour l’Amadoué Diallo, il s’agira de revoir carrément la loi.