Le dirlo de la Société nationale des Chemins de fer, Badras Yora, se dit déçu du comportement des jeunes qui, selon lui, sont les premiers usagers du Conakry-Express. Il a déploré d’importants dégâts matériels. Pas moins douze vitres des portières caillassées dont neuf latérales, des passagers et un contrôleur blessés. Il évalue les dégâts matériels à trente millions de francs glissants auxquels s’ajoute la recette journalière estimée à 100 millions de francs glissants. Le dirlo de notre SNCF est très amer : «Si cette attaque était intervenue à cause d’un retard ou une revendication des clients, je pouvais comprendre. Mais le problème de courant n’a rien à voir avec le train ».
Selon lui, de nouvelles mesures sont entreprises pour remédier à ces violences, qui deviennent récurrentes contre le train Conakry-Express. « Nous avons mis sur pied une commission pour poser des gendarmes et policiers, qui évoluent tous dans le train. Ensuite, une équipe a été déployée sur les lieux, pour rencontrer les autorités locales notamment les chefs de quartier, les chefs de secteurs afin qu’ils puissent prendre des dispositions contre ces individus mal intentionnés. Au sortir de la réunion, les autorités ont promis d’associer les concessionnaires, les sages et les imams des différentes mosquées riveraines, afin que de tels actes ne se répètent dans leur zone. De notre côté, nous allons remplacer les vitres afin de reprendre la circulation du train dans un bref délai. Nous sommes également passés par plusieurs radios, pour mieux sensibiliser la population, attirer son attention pour savoir que ce train est un symbole de l’Etat », a-t-il indiqué.