Le ministère de l’Education et de l’an-alphabétisation était sur la braise, ce mardi 30 janvier pour bégayer sur les agissements du ‘’rebelle’’, Aboubacar Soumah. Seny Sylla, conseillé chargé des questions pédagogiques a annoncé que le congrès de Soumah n’a aucune valeur : « Les syndicats relèvent de l’Inspection Générale du Travail, qui avalise les congrès. Elle ne reconnaît pas le congrès de Soumah. Les responsables du SLECG et de l’USTG avaient écrit au ministère pour récuser ceux qui se sont déclarés membres statutaires de ce congrès ».

Pour éviter une nouvelle grève, Sény Sylla dit que le ministère a instruit aux DCE, IRE, d’entamer des séances de sensibilisation d’envergure. Il s’agira de rencontrer les chefs d’établissement, les élus syndicaux, les gens-saignants pour leur expliquer « dans les détails, ce qui se passe. Et comment une grève se déclenche ». En clair, le ministère compte sur ses représentants pour désamorcer la crise, alors que la crédibilité de ceux-ci auprès des gens-saignants est nettement en baisse.

Un « rebelle«  banni

Sur la mise à disposition de Soumah au Ministère de la Ponction publique, Sény Sylla explique que si un agent ne travaille pas ou s’abstient de travailler, « c’est normal que son ministère de tutelle rend compte au service employeur, qui est la Fonction publique laquelle convoque un conseil de discipline ».  Mais avant de rendre Soumah à son employeur, le chargé de questions pédagogiques a précisé que Soumah a reçu deux lettres l’invitant à aller sexpliquer. Il na pas répondu.  

Des enseignants sont en cours de recrutement pour remplacer les éventuels grévistes ? Sény n’a pas démenti, mais a une explication : « On ne remplace pas un enseignant en activité, sauf en cas de force majeure. Mais on ne va pas bloquer le recrutement d’enseignants du fait d’une crise ».

Pour le ministère, le protocole d’accord obtenu en septembre entre goubernement et syndicat reste le seul valable. Autrement, pas question de céder aux revendications du « rebelle » et sa bande.