Le congrès du SLECG convoqué par le ‘’rebelle’’ Aboubacar Soumah, pour ce vendredi 26 janvier a tourné court. Le siège du syndicat des enseignants a été bouclé par la police dès le matin. Alors, que tous les généraux des préfectures sont à Cona-cris, le congrès a été délocalisé sur l’esplanade de la mosquée Fayçal. Pendant que les syndicaleux arrivaient au compte-goutte, la police débarque. Selon notre confrère de Guinee7.com, Bhoye Barry, les policiers sont venus demander aux congressistes qui est le chef ? Il n’y a pas eu de réponse. Alors les forces de l’ordre leur ont intimé de dégager, ce qu’ils ont refusé. Les empoignades ont commencé, 5 d’entre eux ont été interpellés dans l’enceinte de la mosquée. Après les interpellations à la mosquée, la police a encore interpellé deux autres syndicaleux dehors, nous a confié Monsieur Koné, le secrétaire gênant du SLECG à Dinguiraye. Au total, sept personnes ont été arrêtées et conduites à la CMIS de Camayenne.
L’autre meneur de la grève précédente, Abdoulaye Portos Diallo, également exclu du SLECG était à la mosquée. Quand les arrestations ont commencé, il a disparu. Tout simplement. Aboubacar Soumah, contacté au téléphone a indiqué ne pas savoir les noms des interpellés d’abord, ni leur nombre exact. Même que des délégués de l’intérieur ont été arrêtés et que Tibou Kamara, médiateur autoproclamé est chargé de les faire libérer. Je viens de l’appeler, dit Soumah, il a pris l’engagement de le faire.