La 19eme session du comité de suivi sur le dialogue politique s’est tenue ce vendredi, 26 janvier dans la salle des actes du Palais du peuple. La rencontre a réuni des acteurs de la mouvance présidentielle, de l’opposition, de la société civile, de la CENI, de l’administration, de la communauté internationale et des partenaires techniques et financiers.
La discussion a porté sur la distribution des cartes d’électeurs, la similitude des logos de certaines listes de candidature, la neutralité de l’administration, entre autres. La CENI a fait savoir que la distribution des cartes d’électeurs a enregistré une avancée significative «dans l’ensemble, entre 60 et 70% des cartes ont été retirés ». Les autorités locales, jusque là mis à l’écart ont été impliquées dans la sensibilisation pour le retrait des cartes électeurs. Souleymane Traoré, représentant de la mouvance présidentielle se optimiste à travers les travaux effectués sur le terrain par la CENI: «Nous espérons que l’enjeu du développement local amènera tous les citoyens à prendre des dispositions pour retirer leurs cartes d’électeurs».
Le logo de l’UFDG et celui du renouveau de Bah Oury sont identiques. Aliou Condé représentant de l’opposition impute cette responsabilité à la CENI. « Nous avons dénoncé depuis début janvier, malheureusement la CENI n’a pas traité avec la diligence qu’il faut jusqu’à ce qu’elle ait émis les bulletins de votes avec les deux logos. Donc nous sommes fâchés contre elle, par ce que nous pensons qu’elle a traité la question à la légère alors qu’elle était informée à temps ».Malgré, l’UFDG ne baissera pas les bras a prévient Aliou Condé. « Nous ne renoncerons pas. Il était de son ressort de traiter la question et non des tribunaux. Mais comme y a des voies de recours, nous porterons plainte et nous demanderons réparation par rapport aux préjudices que nous avons subit dans ce processus».
Chaque élection en Guinée, les partis politiques de l’opposition dénoncent le déploiement des cadres de l’administration et certains ministres à l’intérieur du pays pour battre campagne pour le parti au pouvoir. Conscient de leur présence dans ces endroits, Boureima Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, rassure de la neutralité des administrateurs territoriaux. «Par le biais des deux retraites, nous avons insisté à ce que le contenu du code de déontologie des administrateurs soit absolument tenu en compte et respecter par chacun».