Abdoulaye Bah, le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée à Kindia-centre lors des sélections communales du 4 février, dit ne pas être prêt à accepter les résul-tares du scrutin, au regard des nombreuses fraudes constatées. C’était en marge de la conférence de stress du prési du parti, La Petite Cellule Dalein Diallo, le 15 février.
Avec un ton ferme, le chef de la délégation spéciale sortant de Kindia s’insurge contre la mascarade orchestrée par le RPG Arc-en-ciel dans son coin. Notamment l’implication insolente des ministres d’Etats dans le processus électoral que sont le Scylla Taliby de notre électricité en panne, Oyé-Oyé Guilavogui des Transports, le dépité uninominal, Fadiga Demba, qui auraient fait voter leurs gardes de corps, chauffards et autres gens dans dix véhicules qui compterait chacun dix électeurs. Même que dans 6 quartiers de Kindia de prétendus électeurs ont voté sans procurations et sans cartes d’électeurs. Abdoulaye Bah juge les faits extrêmement grave pour l’Etat Guinéen et la démocratie. Des bidasses dont ceux du Camp Kémé Bouréma de Kindia ont reçu une quantité importante des procurations de la part de la CEPI, accuse-t-il. Il y aurait aussi eu dans les 279 bureaux de vote de Kindia, des militants et cadres du RPG infiltrés et choisis, pour pouvoir être dans le fief des quartiers : Filigbé, Sambayah, Soliyah, Gadawawa, histoire de saboter les PV. « C’est pourquoi à Filigbé nous avons perdu plus de 1 258 voix, alors que le RPG en a eu 36 », clame-t-il. Malgré toutes ces fraudes, il réitère que l’UFDG a obtenu 22 000 voix, soit 42,21%. Ce qui lui donnerait 20 sièges, le RPG aurait récolté 17 788 voix soit 37% pour 15 sièges. Abdoulaye Bah, très remonté, tonne que l’UFDG n’acceptera pareille « pacotille de démocratie. On assume devant Dieu, que le peuple n’est pas prêt à accepter qu’on nous vole notre victoire. C’est une mascarade électorale et on n’est pas prêt à l’accepter. A Kindia, nous sommes prêts à donner une bonne leçon à ce régime, pour lui montrer qu’on ne peut pas voler un peuple souverain ».
Même son de cloche pour Soria Sorel Bangoura, candidat de l’UFDG dans la commune de Matam. Il estime que les résul-tares ont été totalement inversés. Toute chose que le parti n’est pas prêt à avaler. Pour lui, la population de Matam a déjà ses chefs de quartier, parce qu’ils ont gagné partout. « Les neuf membres dans les quartiers sont prêts et mobilisés. Nous revendiquerons notre dû, nous ne le laisserons à personne. Personne ne peut nous voler notre victoire. » D’ajouter que Matam n’a pas besoin de demander à La Petite Cellule Dalein quelque chose. « Nous répondrons massivement non à cette violation des droits humains, à cette insulte personnelle », lance le Bangoureur.