Le bureau politique du SLECG a tenu une réunion, ce mercredi 23 mai, à l’issue de laquelle les « rebelles » annoncent une grève à partir de samedi 26 mai. Frustré par le dialogue de sourds mené au ministère de la Ponction publique, le SLECG pense que depuis le début des négociations, jusqu’à nos jours, le gouvernement n’a fait aucune proposition sur la demande autour des 8 millions.  Même chose au niveau de ses revendications préalables, c’est-à-dire rétablir en poste tous les syndicaleux mutés pour fait de grève. Selon Aboubacar Soumah, tous les enseignants mutés attendent d’être rétablis, « à part au niveau de l’enseignement, de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, [les] camarades qui ont été mutés d’une école à une autre. Concernant ceux de l’enseignement supérieur, rien. Le gouvernement n’a pris aucun acte pour constituer la commission de négociation ». Pour toutes ces raisons, le bureau du SLECG dirigé par Aboubacar Soumah a décidé d’aller en grève dès samedi.

Aux élèves et leurs parents, Soumah explique que le combat que mène le SLECG est le leur. S’il est d’accord qu’il faut qualifier le système éducatif guinéen, il faut améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. Il veut qu’à l’issue de ces revendications, l’enseignant guinéen soit plus motivé « pour un enseignement de qualité, dont le produit est compétitif au plan national et international ».

L’administration scolaire a décidé de commencer les examens dès le 28 juin. Soumah compte bien anticiper. Salut, Camarade !