Mamadou Saliou Diallo, vice-prési de la fondation a décliné les objectifs de la fondation : promotion de la gouvernance locale, promotion de la culture de la citoyenneté et enfin l’entreprenariat jeune et femme. « On a des programmes de formation et d’éducation, sur la gestion des communes rurales et urbaines, on travaille avec des experts ».  

La Petite Cellule Dalein se souvient d’un homme qui partageait des valeurs avec beaucoup des fils de ce pays. « La présence de chacun ici témoigne du respect et de la considération qu’il avait pour Ba Mamadou. Tous ceux qui l’ont connu, l’ont côtoyé savent que c’était un patriote attaché à l’Etat de droit, à la démocratie. Il a œuvré toute sa vie à l’avènement en Guinée d’une société plus juste. Le combat continue, ses adeptes sont nombreux dans tous les partis politiques, toutes les sensibilités ». Le chef de pile de l’opposition se dit particulièrement reconnaissant vis-à-vis du doyen Ba Mamadou qui lui a mis le pied à l’étrier en politique, encadré, porté sa confiance.

Le Prési Alpha Grimpeur, absent du pays, a délégué son bleu Premier ministre, Don Casse et l’ancien ministre des Transports Tidiane Traoré. « Ils ont été téméraires, et se sont opposés aux militaires pour parler de démocratie : Ba Mamadou, Siradio Diallo, Jean Marie Doré. Que leurs âmes reposent en paix. Celui qui continue la lutte encore, c’est le Pr Alpha Condé. Bah Mamadou était un patriote, un démocrate, un homme franc. Il n’a jamais caché ses intentions et il disait la vérité à qui veut l’entendre », dit l’ancien ministre. Au nom du Premier ministre et du prési Grimpeur, Tidiane Traoré a remercié la fondation, et prié Dieu d’ouvrir les portes du paradis à tous les patriotes, pour la paix en Guinée.

Pionnier dans la création de la Banque centrale guinéenne, Banqueroute quitte la Guinée quand Sékou Tyran nationalise les entreprises. Premier noir à travailler à la Banque mondiale de 1964 à 1968, Banqueroute rentre en Guinée en 1984, pour aider le colonel Lansna Conté à libéraliser l’économie. Il crée le journal La nouvelle république, le parti UNR et se présente aux élections présidentielles de 1993 et 1998. Plus tard président de l’UFDG, il transmet les commandes à la Petite Cellule Dalein en novembre 2007.